On me tend, on me prend, on me pose sur des lèvres
On tire une goulée, puis deux, et ainsi on me consume
Et bien sur doucement, je m’installe dans les poumons
Et les gens sont heureux, et ils se sentent bien, ou mieux
Ils ont l’impression que je les calme, que je leur fait du bien
Alors, il me repose sur les lèvres, et me consume à nouveau
Pourtant, ils vont découvrir à la longue, que je les détruis
Oui doucement à petit feu, ainsi je ronge leurs poumons
Je brule leurs œsophages, leurs larynx, et leurs gorges
Mais tout cela bien sur dans d’atroces souffrances
Bien que sur mon paquet, on les prévient du danger
Ils me posent malgré eux sur leurs lèvres et me consume
J’en deviens vainqueur, car eux finirons vite leur vie
Et moi je serais toujours là, oui sur des lèvres posée
On me consumera, et je continuerais de détruis la vie.