Le condor

Gros oiseau volant au plumage noir, tête et cou dénudés pourpre foncé Avec une collerette blanche te protégeant ainsi du froid et de l'humidité Yeux et bec jaunes, pattes noires qui souvent blanchies par les déjections Les incas te vénéraient, tu étais un animal mythique à qui ils vouaient admiration Tu vis en haute altitude dans tous les habitats non boisés Dans des endroits trop escarpés, donc très difficiles d'accès Ton envole prestigieux, utilisant au maximum les courants Afin d'éviter tout effort inutile pour ne point t'épuiser, toi le tirant Qui du coin des yeux, tu veilles sur ta pauvre proie Que tu mets ainsi oui malheureusement aux abois Tu déploies alors tes ailes avec une grande fierté Comme avec assurance vers ta proie effrayée Oui malgré que tu sois un oiseau d'effroi sans aucune pitié Tu seras toujours majestueux dans ton bel envol princier Tu fascineras toujours, par la beauté, de ton vol impérieux Même si tu es un oiseau sans cœur, tu resteras merveilleux

Plan du site